Literie Duvivier est un tout nouveau partenaire de la Banque Solidaire de l’Equipement : c’est en novembre 2018 que nous avons reçu la première livraison de matelas et sommiers de la part du groupe. Depuis, ce sont 3 camions remplis d’équipements du lit Literie Duvivier qui sont parvenus à la BSE, ce qui représente près de 1000 produits ! Grâce à ces dons, nos bénéficiaires peuvent accéder à des lits de qualité, après des parcours souvent marqués par des nuits extrêmement inconfortables.
Entretien avec Richard Legrand, Responsable des Grands Comptes de ce groupe de literie de moyenne et haute gamme.
- Comment avez-vous connu Emmaüs Défi ?
J’ai rencontré la responsable des partenariats BSE, Camille, lors d’une des journées fournisseurs de la CAMIF. C’est à cette occasion que j’ai découvert Emmaüs Défi et la Banque Solidaire de l’Équipement. Le projet m’a tout de suite plu, nous avons discuté et échangé nos cartes. À cette période, l’entreprise n’était pas encore prête à faire des dons, mais je savais que nous pourrions collaborer plus tard dans l’année.
- À quel moment avez-vous décidé de concrétiser un partenariat avec la Banque Solidaire de l’Équipement ?
J’ai fait part du projet à mes supérieurs, qui constitue une vraie solution pour les invendus. Je suis venu à Paris, j’ai visité les locaux d’Emmaüs Défi à Riquet et j’ai vendu l’idée à ma hiérarchie !
Ce qui a déclenché le premier don, c’est un changement du système informatique dans l’un de nos entrepôts : il a fallu que nous adaptions notre stock à ce nouvel outil et nous n’avons pas pu reconduire toutes nos références de produits. C’est à ce moment-là que j’ai recontacté l’équipe de la BSE pour un premier don de 600 produits (environ 300 matelas et 300 sommiers), que nous avons acheminé dans leur entrepôt à Rungis.
- Qu’est-ce que cette collaboration a apporté à votre entreprise ?
Je crois que ce partenariat apporte surtout de la fierté à l’ensemble des collaborateurs. Je relaye les mails de la BSE à toutes les personnes concernées : la direction, les logisticiens de l’entrepôt, la comptabilité (pour les démarches de défiscalisation)… J’arrose tous ces gens de l’information, et je n’ai que des retours positifs.
Les collègues me posent des questions sur le projet, ils s’intéressent… C’est vraiment valorisant de se dire que plutôt que ce produit-là parte, il est donné à une organisation qui en fait de belles choses.
- Comment voyez-vous évoluer le partenariat entre Literie Duvivier et Emmaüs Défi à long terme ?
Je n’ai absolument aucun frein à continuer, tout s’est vraiment très bien passé. Le seul point d’interrogation que j’ai, c’est sur les produits que nous aurons à donner. Mais dans l’esprit, il n’y a qu’une volonté, c’est de pouvoir continuer ensemble !
En terme d’impact, je pense qu’on ne peut quasiment pas mieux faire. Les matelas sont des produits de toute première nécessité, c’est quand même essentiel pour la famille qui le reçoit.